Bruits Sous-Marins et Mammifères Marins
Les Canadiens retirent des avantages quotidiens du transport maritime commercial. Cependant, ces activités, dont nous dépendons pour le commerce mondial, ont lieu dans de nombreux écosystèmes complexes où vivent des espèces marines menacées, comme les baleines.
La croissance de la circulation maritime dans les eaux côtières canadiennes s’accompagne d’une augmentation des bruits sous-marins provenant de navires – et du besoin d’en comprendre les effets sur les mammifères marins qui utilisent des sons pour communiquer, se nourrir, naviguer et se reproduire.
L’objectif du site est de diffuser une information objective sur les effets des bruits sous-marins créés par la circulation maritime sur les mammifères marins, en particulier sur les baleines, et d’encourager des dialogues informés au sujet du problème.
Le site a été créé par Clear Seas, Centre pour le transport maritime responsable, un organisme indépendant de recherche qui vise à promouvoir des conditions sûres et préservant l’environnement pour le transport maritime au Canada.
Mammifères Marins et Bruits Sous-Marins
Imaginez que vous vivez dans un milieu sans lumière et que vous devez vous fier à votre ouïe de la même manière que vous utiliseriez votre vue.
Et que cet espace est bruyant et le bruit ne cesse d’augmenter.
C’est certainement un facteur de stress.
Le son a une importance critique pour la survie de nombreux mammifères marins, et c’est un fait généralement reconnu que les bruits sous-marins ont des effets à la fois à court terme et à long terme sur la vie marine.
La manière dont un mammifère marin réagit à des bruits sous-marins est complexe et dépend d’un certain nombre de facteurs, entre autres :
- Âge
- Sexe
- Acuité auditive
- Phase de comportement
- Présence de progéniture
- Proximité du littoral
Les bruits sous-marins peuvent avoir un effet négatif sur la capacité des mammifères marins à :
- Trouver des proies
- Éviter les dangers
- Communiquer
- Se reposer
- Se reproduire
- Naviguer
Les bruits sous-marins peuvent affecter négativement les mammifères marins et provoquer
- Des changements dans leur comportement
- Une perte de l’acuité auditive
- Des niveaux plus élevés de stress
- Un exode vers des eaux plus tranquilles
- Une blessure ou un décès
Bruits Sous-Marins
Les sons dans l’océan proviennent de sources naturelles et créées par l’homme.
Le son est un terme décrivant l’effet d’une vibration acoustique sur le milieu environnant. Le son sous-marin est produit par diverses sources naturelles, comme les vagues déferlantes, la pluie, les volcans sous-marins, les bouches hydrothermales et la vie marine. Il est aussi créé par plusieurs sources humaines (anthropiques), entre autres, des navires, des prospections sismiques et des sonars.
Bruits Sous-Marins Provenant de la Navigation Maritime
Le transport maritime commercial est une des principales sources de sons anthropiques sous-marins et la contribution du transport maritime aux bruits sous-marins a augmenté.
Les navires et autres bâtiments motorisés produisent une gamme variée de fréquences de sons qui se superposent aux fréquences utilisées par les baleines et autres mammifères marins pour la communication, l’alimentation, la navigation et la reproduction. Dans les régions côtières, près des voies de navigations fréquemment empruntées, de routes de traversiers et de ports, les bruits causés par les navires sont particulièrement chroniques et élevés.
Il existe deux sources principales de bruits des navires :

Hélices
Un bruit est émis quand la basse pression produite par l’hélice provoque la formation de milliers de minuscules bulles. Quand elles se désintègrent, le son qui en provient est une source significative de bruit. Ce phénomène connu sous le nom de « cavitation » représente entre 80 et 85 % du bruit provenant d’un navire.

Machinerie
Les moteurs diesel constituent une source significative de bruit à cause du rayonnement des vibrations à travers la coque du navire.
Les navires émettent des niveaux de bruits différents selon le navire, sa construction, le niveau de maintenance de la coque et de l’hélice, la vitesse du navire ainsi que d’autres facteurs.
Bruits de Navires et Baleines
Les navires produisent du bruit à des fréquences variant entre 20 et 100 000 hertz. Ces bruits se superposent aux fréquences utilisées par les baleines et autres mammifères marins pour communiquer, se nourrir, naviguer et se reproduire.

qui est produit quand un navire croise un groupe d’épaulards
Apprenez-en plus sur trois populations de baleines trouvées au Canada qui sont en péril et qui sont affectées par les bruits sous-marins.
Épaulard résident du sud ‒ mer des Salish
- Avec une population de 78 individus (janvier 2017), l’épaulard résident du sud est une espèce considérée en péril.
- L’habitat de l’épaulard résident du sud chevauche des voies de navigation commerciales et des routes de traversiers achalandées.
- Le bruit sous-marin provenant de la circulation maritime actuelle dans la mer des Salish affecte la capacité de l’épaulard, résident du sud, à chasser, à naviguer et à communiquer.
- Le gouvernement du Canada a reconnu que le bruit sous-marin présentait une menace importante pour le rétablissement des épaulards résidents du sud.
- On étudie actuellement des mesures pour réduire ou minimiser ces perturbations (par exemple, se référer à l’essai de diminution de vitesse de navires dans le détroit de Haro).
Baleine noire de l’Atlantique Nord – Atlantique (Canada)
- La baleine noire de l’Atlantique Nord est considérée comme une des populations de baleines les plus en péril au monde.
- L’espèce tire son nom en anglais (right whale) de l’industrie de chasse à la baleine quand les pêcheurs de baleines considéraient ces baleines comme une espèce « bonne pour la chasse ».
- À l’heure actuelle, on estime à près de 500 individus la population de baleines noires menacée par les collisions de navires, les filets de pêche et les bruits sous-marins.
- En 2003, le gouvernement du Canada a modifié les voies de transport maritime dans la baie de Fundy dans un effort de réduire les heurts avec les navires.
- Au cours de l’été 2017, devant le décès de 10 baleines noires de l’Atlantique Nord dans les eaux canadiennes, le gouvernement fédéral a réagi en imposant des réductions de vitesses aux navires commerciaux dans le but de réduire le risque de collisions avec les navires. Pour plus d’information.
Béluga – estuaire du Saint-Laurent
- Bien qu’il soit typique de voir les bélugas dans l’Arctique, l’estuaire du Saint-Laurent est un habitat pour la population la plus au sud de ces animaux, qui sont également connus sous le nom « de baleines blanches ».
- Considérée comme étant en péril, la population dénombrerait moins de 1 000 individus à l’heure actuelle.
- Ce fait est causé par un certain nombre de facteurs qui ont un impact sur cette population, dont la perte de l’habitat, la limitation des sources de nourriture et les perturbations dues aux bruits des activités humaines, comme la navigation à des fins récréatives, l’observation de baleines et le transport maritime.
- Les bélugas sont des animaux très vocaux et sont fréquemment appelés « canaris des mers ».
Les routes de transport maritime chevauchent les lieux de l’habitat essentiel des baleines
Selon Pêche et Océans Canada, l’habitat essentiel est l`habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d'une espèce sauvage. Le territoire sur lequel on retrouve une espèce est souvent plus grand que l’habitat essentiel.






Prévention et Atténuation des Effets des Bruits des Navires
Depuis de nombreuses années, des études sont effectuées sur la question des bruits sous-marins au Canada, mais il n’en demeure pas moins que l’évaluation des effets des bruits de bateaux sur les mammifères marins et des méthodes permettant de les protéger reste un problème très complexe.
En dépit de l’accord unanime que les bruits sous-marins affectent les mammifères marins, il y a encore des lacunes au niveau de la compréhension du problème et de la meilleure manière de l’atténuer. Par exemple, comment déterminer le volume de sons provenant de navires qui parviennent directement aux animaux ou le niveau de bruit qui est excessif pour une espèce donnée?
Les variables qui doivent être étudiées sont pratiquement infinies – depuis la salinité, la température et la profondeur de l’eau aux conditions qui règnent dans le fond océanique et au type de bruit. En outre, les données recueillies d’une zone ne s’appliquent pas nécessairement à un autre endroit ou à une autre espèce.
Il faut aussi tenir compte des effets cumulatifs. En soi, les bruits sous-marins peuvent poser un problème, mais que se passe-t-il quand ils se combinent à d’autres facteurs de stress comme les pénuries alimentaires ou la pollution? Comment peut-on séparer le bruit des autres pressions d’origine humaine sur l’environnement marin?
Nous en avons encore beaucoup à apprendre au sujet des répercussions du bruit des navires sur les mammifères marins, mais il y a tout lieu de croire qu’il s’agit là d’un agent stressant considérable, susceptible de nuire aux chances de survie de ces mammifères. C’est pourquoi nous devons prendre des précautions dès maintenant.
– Marc Garneau, ministre des Transports, le 3 mai 2017
Les propriétaires et exploitants de navires disposent de certains moyens qui permettent de diminuer le bruit des navires.
Circuler à une allure inférieure à la vitesse de cavitation et éviter d’accélérer rapidement
Entretenir la propreté des coques et des hélices pour diminuer la cavitation
Prévoir une nouvelle route dans le voisinage immédiat des baleines ou d’autres régions sensibles
Intégrer des techniques d’atténuation de bruit au moment de la construction de nouveaux navires
On mène actuellement au Canada plusieurs projets qui contribuent à prévenir et à atténuer les effets du bruit des navires sur les mammifères marins. En voici quelques exemples :

Essai de réduction de la vitesse des navires dans le détroit de Haro; Programme ECHO (Amélioration de l’habitat et de l’observation des cétacés) et le port de Vancouver
- Cet essai, qui repose sur une analyse de 2016 des facteurs régionaux de bruit dans les océans, vise à éclaircir la relation qui existe entre la vitesse de navires, les bruits sous-marins et la prévision des effets sur les espèces en péril d’épaulards résidents du sud dans une importante aire d’alimentation estivale.
- Entre le 7 août et le 6 octobre 2017, il a été demandé à tous les navires commerciaux circulant dans le détroit de Haro de réduire leur vitesse à 11 nœuds.
- Dans ce secteur, les vitesses moyennes varient actuellement entre 18 nœuds pour les porte-conteneurs et 13 nœuds pour les vraquiers.
- Cette réduction de vitesse pourrait susciter des retards variant entre 30 minutes et une heure selon les conditions et la nature du navire.
- Près de 70 opérateurs de navires, compagnies et organismes ont volontairement accepté de participer à cet essai ou de fournir leur soutien (août 2017).
- Des hydrophones fourniront des données et des modélisations informatiques seront réalisées pour simuler les effets sur le comportement des épaulards.
- L’analyse de cet essai aidera à déterminer les implications de la réduction de vitesse de navires dans l’habitat de l’épaulard résident du sud.
- Le programme ECHO a également mené une étude sur des options de conception de construction navale destinée à atténuer le bruit et des options en technique et en entretien qui ont abouti à la création d’incitatifs Eco Action pour construire des navires produisant un niveau de bruit plus faible.

Indicateurs de rendement pour les bruits sous-marins, programme de certification de l’Alliance verte
- Au début de 2017, l’Alliance verte a introduit deux nouveaux indicateurs de rendement concernant les bruits sous-marins provenant de navires et d’activités portuaires respectivement, dans le but d’en diminuer les effets sur les mammifères marins.
- Dès 2018, les ports et les propriétaires de navires qui naviguent en eaux salées devront satisfaire les critères des indicateurs concernant les bruits sous-marins pour obtenir leur certification.
- Ces nouveaux indicateurs encourageront le secteur maritime à collaborer avec les scientifiques en vue de rassembler des données sur les émissions de bruits qui serviront à avancer la création de stratégies d’atténuation de bruits.

Programme incitatif écologique « Green Wave », port de Prince Rupert
- Récemment le programme « Green Wave » du port de Prince Rupert a rajouté des critères concernant les bruits sous-marins.
- Ce port est l’un des premiers à instituer des incitatifs pour l’atténuation de bruits de navires par une diminution des droits portuaires.

Effets du changement de route de la circulation maritime dans l’estuaire du Saint-Laurent, gouvernement du Canada
- En 2014, Pêches et Océans Canada a étudié l’exposition du béluga de l’estuaire du Saint-Laurent à la circulation maritime d’après les routes de transport maritime commercial existantes et celles qui sont proposées pour en déterminer les effets sur la population de bélugas.
- L’étude a déterminé que le changement de route de la circulation maritime du chenal nord au chenal sud de l’estuaire du Saint-Laurent augmenterait l’exposition aux bruits de navire des jeunes bélugas et des femelles, élément important pour le rétablissement d’une population en péril.
- L’étude a recommandé de conserver la route principale de navires dans le chenal nord, ce qui minimiserait les effets perturbateurs sur cette population de bélugas.

Directives visant à réduire le bruit de navires commerciaux de l’Organisation maritime internationale
- En 2014, l’Organisation maritime internationale (OMI) a adopté des directives en matière de réduction des bruits sous-marins des navires commerciaux.
- Les directives offrent des conseils pour la conception navale de bâtiments moins bruyants et pour l’atténuation du bruit des navires existants.
- Les directives offrent également des conseils aux propriétaires et aux exploitants sur la manière de minimiser le bruit par les opérations et l’entretien des navires.
Recherche en Cours
À l’heure actuelle au Canada, les organismes gouvernementaux, les universités, l’industrie, les communautés autochtones et les organismes non gouvernementaux se penchent sur le problème des bruits sous-marins et de ses effets sur la faune et flore marines.

Gouvernement du Canada – Dans le cadre du plan national de protection des océans de 1,5 milliard de dollars, le gouvernement a annoncé en novembre 2016 de nouveaux mécanismes de protection pour les baleines et il a déclaré son engagement à l’avancement de la compréhension des effets cumulatifs du transport maritime sur des mammifères marins tels les épaulards résidents du sud, les bélugas et les baleines noires d’Atlantique Nord. Des études sont menées sur les niveaux de bruit de référence pour les bruits sous-marins et la manière d’atténuer ces effets.
Pour plus d’information
Ocean Networks Canada – Ocean Networks Canada assure la surveillance des côtes Est et Ouest du Canada en vue de livrer sur une base continue des données en temps réel pour soutenir des décisions basées sur des faits qui concernent la gestion des océans, l’atténuation de catastrophes et la protection de l’environnement. Les hydrophones d’ONC et les stations d’écoute captent et conservent des sons en direct dans l’océan de Vancouver à Cambridge Bay (Nunavut).
Pour plus d’information
MEOPAR – Le Marine Environmental Observation Prediction and Response Network (MEOPAR) prend part à plusieurs projets sur les bruits sous-marins, dont la liste comprend : NEMES, une initiative basée sur une modélisation des mouvements de navires pour effectuer des prévisions sur l’exposition des animaux aux bruits de navires, WHaLE (Whales, Habitat and Listening Experiment), qui vise à offrir une meilleure information aux gens de mer sur les côtes de l’Atlantique et du Pacifique, et la réalisation d’un Maritime Traffic Simulator (simulateur de circulation maritime) pour l’estuaire du Saint-Laurent.
Pour plus d’informationPlusieurs autres projets et initiatives de recherche sur les bruits sous-marins et ses effets sur la vie marine ont été entrepris par d’importants organismes canadiens : entre autres, Pêches et Océans Canada, Transports Canada, la Marine royale canadienne, Ocean Frontier Institute, le port de Vancouver ainsi que le programme ECHO, WWF-Canada, Vancouver Aquarium, WCS Canada, et Eastern Charlotte Waterways.
À propos de Clear Seas
Clear Seas – Centre pour le transport maritime responsable, est un centre de recherche indépendant qui vise à promouvoir un réseau de transport maritime sûr et préservant l’environnement au Canada.
Clear Seas a été établi en 2014 à la suite de discussions exhaustives avec le gouvernement, l’industrie, les organismes de préservation de l’environnement, les populations autochtones et les collectivités côtières qui ont révélé l’existence d’un besoin d’information objective au sujet de l’industrie du transport maritime au Canada.
Clear Seas a reçu un financement d’amorçage en 2015 sous forme de contributions égales de la part du gouvernement du Canada (Transports Canada), du gouvernement de l’Alberta (Alberta Energy) et de la Canadian Association of Petroleum Producers (Association canadienne des producteurs pétroliers). Nos bailleurs de fonds ont reconnu le besoin qui existait pour un organisme indépendant qui serait source d’information objective sur les sujets concernant le transport maritime au Canada.
En tant que centre indépendant de recherche, Clear Seas fonctionne sans lien de dépendance par rapport à nos bailleurs de fonds. Notre programme de recherche est déterminé à l’interne en fonction des dossiers actuels; il est alors étudié par notre comité consultatif de recherche et approuvé par notre conseil d’administration.
Notre conseil d’administration est composé de scientifiques, de dirigeants de collectivités, d’ingénieurs et de cadres de l’industrie possédant des dizaines d’années d’expérience en recherche sur les dossiers humains, environnementaux et économiques associés aux océans, aux côtes et aux voies navigables.
Le public a accès à nos rapports et à nos conclusions au site clearseas.org/fr.
Sources et citations
- Conseil des académies canadiennes. La valeur du transport maritime commercial pour le Canada, 2017
- Hildebrand, J. A. « Impacts of anthropogenic sound », dans J. E. Reynolds III, (Ed.), Marine Mammal Research: Conservation Beyond Crisis, Baltimore, The John Hopkins University Press, 2005, p. 101-124.
- Hildebrand, J. A. « Anthropogenic and natural sources of ambient noise in the ocean », Marine Ecology Progress Series, vol. 395 (2009), p. 5-20.
- Enregistrements sonores avec l’autorisation à titre gracieux des organismes suivants : Pluie – Sonatech, Inc.; Séismes – Ocean Networks Canada; Bouches hydrothermales – Tim Crone; Tempêtes – Henry Bass, Roy Arnold et Anthony Atchley; Craquement de glace – Ocean Networks Canada; Vie marine – Sheila Patek; Ondes de surface – Earth Vibes; Navire qui passe à proximité d'un groupe d'épaulards – OrcaLab; Navires commerciaux – OrcaLab; Bateaux de plaisance – Ocean Networks Canada; Motoneige sur la glace – Ocean Networks Canada; Battage de pieux – Orca Sound; Sonar – Ocean Networks Canada; Expériences séismiques – J & A Enterprises, Inc.
- Transports Canada. Comprendre les bruits sous-marins d'origine anthropique, 2017.
- Ross, D. Mechanics of underwater noise, Pasadena, Pergamon Press, 1976.
- Organisation maritime internationale. Noise from commercial shipping and its adverse impacts on marine life (Bruits provenant de la navigation maritime et leurs effets nuisibles sur la vie marine), 2013.
- Veirs, S., V. Veirs et J. D. Wood. « Ship noise extends to frequencies used for echolocation by endangered killer whales », PeerJ. doi: 10.7717/peerj.1657 (2016).
- Lesage, V., C. Barrette, M. C. S. Kingsley et B. Sjare. « The effect of vessel noise on the vocal behavior of belugas in the St. Lawrence river estuary, Canada », Marine Mammal Science, vol. 15(1), no1 (1999), p. 65-84.
- Discovery of Sound in the Sea. Beluga whale, white whale, 2017.
- Discovery of Sound in the Sea. North Atlantic Right Whale, 2017.
- Orca Network. Southern Resident Orca Community Demographics, Composition of Pods, Births and Deaths since 1998, 2017.
- Port de Vancouver. Programme ECHO (amélioration de l'habitat et de l'observation des cétacés), 2017.
- Pêches et Océans Canada. Évaluation des preuves scientifiques à l'appui de la probabilité d'efficacité des mesures d'atténuation des niveaux de bruit dus aux navires subis par les épaulards résidents du sud, 2017.
- Pêches et Océans Canada. Baleine noire de l'Atlantique Nord, 2017.
- Canadian Whale Institute. Changing Marine Policy to Protect Right Whales, 2017
- Pêches et Océans Canada. Béluga (Population de l'estuaire du Saint-Laurent), 2017
- Registre public des espèces en péril. Profil d'espèce, 2017